Niantic vs. FastPokeMap

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Cela ne vous a peut être pas échappé mais le remplaçant de Pokévision, j’ai nommé FastPokéMap, a récemment subi les foudres de Niantic, la société éditrice de Pokémon GO.

FastPokéMap est un site qui permettait de voir sur une map à quel endroit apparaissent les pokémons et pendant combien de temps. Fonctionnalité plus qu’utile quand on sait à quel point Niantic a du mal à fournir un radar un tant soit peu potable.

Ajoutez à ça le fait que les dernières mises à jour de Pokémon GO ressemblent plus à de la poudre aux yeux qu’à de réelles améliorations et que plus de la moitié des joueurs de Pokémon Go utilisait FastPokéMap et vous comprendrez facilement pourquoi la communauté de players en veut (encore une fois) à Niantic.

Cette nouvelle croisade que mène Niantic contre les radars est le reflet de l’incapabilité de l’éditeur à :

  • Fournir un radar fonctionnel
  • Ecouter sa communauté de fans
  • Préserver un jeu que tout le monde aime

La volonté de Niantic de vouloir bloquer les trackers coûte que coûte semble un peu exagérée quand on sait que ce genre de sites est une des raisons qui pousse certains d’entre nous à continuer de jouer. Cette manière d’agir est symptomatique de l’incompétence de l’éditeur à fournir un service de qualité.

Quand on y pense, Niantic, ancien studio de chez Google et développeur d’Ingress, ne devrait pas agir comme un groupe d’amateurs tel qu’il l’a fait depuis le début de la sortie de Pokémon GO.

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Ne pas avoir su se mettre à l’échelle

La nostalgie Pokémon ajoutée à l’engouement pour un tel jeu a été le premier coup dur pour Niantic. Souvenez-vous au début à quel point il était difficile de pouvoir jouer car les serveurs étaient toujours down. Niantic, à l’époque, a été pris de court et n’a pas su gérer la charge.

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Cet écran ne vous est pas inconnu et c’est normal. On l’a tous vu, que ce soit avant ou après la sortie officielle du jeu en France. Les serveurs étaient tellement saturés ce début d’été depuis la sortie du jeu en Australie, Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis qu’il était quasiment impossible de jouer à Pokémon GO.

Cela peut être compréhensible après tout. Victime d’un engouement mondial qu’il n’avait pas prévu, Niantic a vu ses serveurs être surchargés très rapidement et ce, pendant une très longue période. La frustration de voir l’écran d’attente afficher le message : « veuillez réessayer plus tard » a été vécue de tous.

Cependant prévoir une telle population d’utilisateurs ne relevait pas de l’impossible. Il suffisait de voir à quel point l’engouement des fans de Pokémon était fort lors du poisson d’avril de Google pour s’attendre à un tel succès. Se tenir un minimum au courant de ce qu’il se passe dans le monde pokémon et voir à quel point la communauté est toujours active aurait suffit aussi.

La porte ouverte aux virus

Quelle a été la stratégie de Niantic au lancement de Pokémon GO et pourquoi est-ce une énorme erreur en terme de sécurité informatique ?

Niantic a lancé sa nouvelle application phare petit à petit en choisissant les pays du monde dans lesquels le jeu allait être disponible. D’abord en Australie, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande avant de s’étendre au Japon et au reste du monde petit à petit.

Quand on prend en compte la folie qui a suivi la première sortie du jeu et la volonté grandissante des joueurs partout à travers le monde de mettre la main dessus, une sortie internationale aurait été compliquée à gérer pour Niantic. Mais cela aurait été beaucoup plus safe pour les joueurs.

En effet, en retardant les sorties d’un pays à l’autre, les joueurs ont cherché d’autres moyens de pouvoir télécharger Pokémon GO et forcément cela a été synonyme d’aubaine pour des personnes mal intentionnées. Plusieurs personnes ont eu le malheur de tomber sur des applications cachant des virus et mettant à mal les smartphones et données personnelles des utilisateurs. Niantic a fait un choix qui n’allait pas dans le sens et l’intérêt des utilisateurs et cela semble se reproduire.

Et le studio a continué dans ce sens avait des choix comme celui qu’il a fait pour Pokévision, FastPokéMap. En terme d’API ouverte, Niantic va dans le sens contraire comparé à certains autres éditeurs qui ne bloquent pas ce genre d’initiatives créées par les fans.

Vous trouverez un article rédigé par le créateur de FastPokéMap qui explique toutes les mesures que Niantic a pris contre ce genre de projets crées par les fans pour améliorer l’expérience du jeu << Lire l’article (en anglais) >>

Un texte bien détaillé qui explique entres autres que certaines mesures inutiles de Niantic sont à l’origine des pertes de performances sur certains smartphones et pourquoi l’appli draine les batteries plus rapidement qu’avant.

Bref, on sait que Niantic peut faire mieux mais pour cela il faudrait que le studio se rende compte de la pépite qu’est Pokémon GO et qu’il décide de faire de choix et des mises à jour qui aillent dans le sens des joueurs et pas l’inverse !

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